Tu veux en savoir plus le métier de dessinateur-projeteur sous un angle plus concret qu’une simple fiche de poste ? Découvre le poste de dessinateur-projeteur dans l’éclairage public comme si tu l’occupais. Arnaud, l’un de nos tohtémiens présentement dans notre bureau d’études, t’invite à revivre avec lui sa récente expérience. Il sort tout juste d’une longue mission chez un client, et c’est tout frais.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Azzeddine, j’ai 29 ans et je suis Projeteur.
J’ai eu un DUT, après j’ai travaillé pendant à peu près deux ans et demi et ensuite j’ai voulu reprendre mes études pour avoir un niveau BAC+3 du coup j’ai fait une Licence Professionnelle entre 2014 et 2015. Après ça j’ai repris le travail en tant que Projeteur.
Ça fait un an et demi, bientôt deux ans que je travaille chez Tohtem. J’ai été en mission durant tout le temps que je suis chez Tohtem sauf depuis trois semaines. Et en ce moment je suis en attente pour repartir sur une nouvelle mission.
J’ai toujours été projeteur avec des contrats différents, j’ai déjà fait des CDD, CDI mais la prestation c’est la première fois.
En quoi consiste ton métier au quotidien ?
Alors, le travail de Dessinateur a différentes facettes. Quand on est débutant on est plutôt cantonné à des tâches assez simples donc le travail est principalement fait par l’Ingénieur et le Dessinateur, lui apporte les modifications. Il est chargé de mettre en plan ou d’appliquer les consignes de l’Ingénieur.
Ensuite avec l’expérience, les tâches évoluent et il peut être amené, à partir d’un cahier des charges, à faire toute la conception et le suivi de la mise en plan. Après s’il a les mains libres il peut faire la nomenclature, être en contact avec les Achats ainsi qu’avec les différents services comme les Méthodes et la Production, puis faire un suivi d’essai pour les prototypes et enfin il peut également apporter un support à l’industrialisation.
C’est assez divers, en fonction de l’évolution et si on a envie d’avoir plus de responsabilités, on peut les obtenir en montrant qu’on a les capacités de prendre en mains certaines choses.
Qu’est-ce qui te plait le plus dans le métier de dessinateur-projeteur ?
C’est d’avoir la possibilité de voir physiquement ce qu’on a conçu sur ordinateur, donc la transcription de quelques lignes par écrit à un objet physique.
Après il y a les retours clients, lorsqu’ils sont satisfaits, ils nous apportent également une certaine satisfaction. Celle de voir qu’on a fait du bon travail, surtout si les produis que l’on a dessiné ont une utilité à laquelle on est sensible.
Penses-tu que ton métier dans le secteur de l’éclairage public est différent ?
Ça dépend lequel, parce que par exemple dans l’éclairage outdoor j’avais à traiter des pièces usinées, en tôlerie, fonderie, un tout petit peu de pièces plastiques. Il s’agissait principalement des pièces en tôlerie et les contraintes ne sont pas les mêmes que si on fait des pièces plastiques en termes de technologie, de procédé de fabrication et de tolérances. Elles sont beaucoup plus larges que dans les secteurs automobile ou aéronautique.
Il faut avoir la capacité de s’adapter et de pouvoir « entrer dans le moule » du secteur dans lequel on travaille. On a pas mal de liberté dans l’éclairage outdoor, ce que l’on n’aurait pas si on travaillait dans l’automobile, parce que c’est un domaine beaucoup plus normé, il y a des contraintes différentes, mais chaque domaine a ses difficultés.
Peux-tu nous parler d’un projet qui t’a passionné en tant que dessinateur-projeteur chez Tohtem ?
Par exemple, lors de ma dernière expérience avec Tohtem, j’ai été amené à travailler sur un luminaire pour le parc du château du roi de Norvège, c’était plutôt intéressant. On partait d’un cahier des charges assez compliqué à réaliser donc on s’est un peu donné du mal à sortir le produit mais à la fin le client était très content. Ça a été une réussite !
Qu’est-ce qui te plait chez Tohtem ?
Ce qui me plait chez Tohtem c’est que c’est une société avec pas mal de jeunes donc il y a des profils assez diversifiés : des calculateurs, des projeteurs, des ingénieurs. Les projets du Bureau d’Etudes sont surtout orientés en plasturgie, je n’ai pas eu l’occasion de travailler dans la plasturgie donc en étant en interne j’aurai la possibilité de me former dans ce nouveau secteur que je connais peu.
L’ouverture d’esprit de Tohtem permet aux gens qui y travaillent d’acquérir de nouvelles compétences. La Direction est plutôt patiente avec les personnes qu’elles recrutent pour qu’elles puissent acquérir des compétences. Voilà c’est ce qui me plait principalement ici.
Les gens qui travaillent ici ont une facilité à intégrer les nouveaux arrivants, ce qui n’est pas mal en comparaison avec d’autres entreprises qui peuvent être moins ouvertes.
Aurais-tu des conseils pour quelqu’un qui voudrait avoir le même type de parcours que toi ?
Des conseils pour quelqu’un qui veut devenir projeteur ? Se concentrer sur l’apprentissage des normes ISO car c’est quelque chose qui est de plus en plus utilisé.
Essayer de se former sur deux ou trois logiciels de CAO dont Créo qui est actuellement en plein essor en France, Catia V5 si la personne souhaite travailler pour un grand compte notamment dans l’aéronautique et l’automobile. SolidWorks si la personne souhaite travailler dans une PME/PMI et justement avoir des responsabilités beaucoup plus larges notamment dans le domaine de la machine spéciale.
Connaître les différentes technologies de process de fabrication, elles sont très importantes pour un concepteur. Si on ne les maîtrise pas c’est assez difficile de réaliser un objet que l’on voudrait industrialiser plus tard donc il faut avoir cette sensibilité-là.
Ce sont les trois conseils principaux que j’aurais à donner.
Trois mots pour décrire ton expérience de projeteur chez Tohtem ?
Je dirais… apprentissage, autonomie, succès.
Merci de nous avoir plongé dans ton univers, à bientôt !